Communiqué de nos amis de l’Hérault

les quelques éléments factuels :

Toutes les manifestations du mois de juillet ont vu une quantité inhabituellement grande d’effectif policier. Ceci, alors même que les arrêté d’interdiction ont quasiment toujours eu comme considérant le manque de moyens humains pour garantir l’absence d’incident.

Le 9 aout, François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, a publié un arrêté d’interdiction de tout stationnement place de la Comédie. Un cordon de police interdit ensuite tout accès à la Préfecture au prétexte que des travaux ont lieu et que des pierres pourraient être utilisées comme projectile (ce qui n’est jamais arrivé en deux ans).

Le 11 aout, pour manifester notre condamnation de l’assassinat des journalistes palestiniens par Israël, un rassemblement spontané a eu lieu le soir à l’appel de BDS, relayé par divers organisation dont la Libre Pensée ; un dispositif policier était présent face à 70 manifestants : deux fourgons de police nationale et deux autres véhicules. 7 policiers se sont emparés de la sono de BDS de manière musclée, sans la restitué malgré la parole donnée de pouvoir la reprendre en fin de rassemblement.

Vidéo ici : https://x.com/DesoutterA7358/status/1954954427372277907

Intervention d’un avocat qui participait ici : https://x.com/BDSfmtp/status/1955188361213211073

Un communiqué unitaire a été publié en réaction (voir PJ)

Un article du journal le Poing : https://lepoing.net/montpellier-la-comedie-encore-interdite-aux-manifestants-pro-palestine/

Le 13 août, le préfet a à nouveau interdit tout rassemblement sur la place de la Comédie pour le samedi 16 août ; nous avons donc été contraint de nous rassembler au bord de la Comédie.  2 camions de police étaient stationnés à notre niveau. Arrivé à la Préfecture : trois voitures de la BAC, et une dizaine de policiers de la BAC. En fin de parcours, une quinzaine de policiers barrait l’accès à la Comédie. Peut-être par hasard, une sentinelle de 10 militaires en armes sont venus se positionner en bas de la rue de la loge.

Parmi les considérants de l’arrêté d’interdiction, on trouve à nouveau les « injures à la communauté juives », calomnie déjà employée par le passé.